Lundi dernier, nous avions laissé le Parc National des Écrins derrière nous ! Nous mettons maintenant le cap vers le Mercantour !
Briançon, une ville où il fait bon vivre !
La journée a commencé tranquillement, il faut dire que nous avions vraiment besoin de récupérer après ces deux premières journées physiques ! Nous avons fait un petit tour dans la ville de Briançon, entourée de montagnes, où il fait bon vivre ! Le temps était compté, et nous n’avons pas eu l’occasion d’aller visiter les fortification (Vauban) de la ville.
La suite de la journée sera consacrée à la route entre Briançon et la Vallée de la Gordolasque, bien plus au sud, dans le Parc National du Mercantour, le massif alpin le plus au sud du pays. Pour cela, nous allons franchir rien que 4 cols de montagne en voiture, avec de magnifique paysages !
De cols en cols
Premier col de la journée, l’un des plus célèbres pour ceux qui suivent le tour de France : le col de l’Izoar. Celui-ci culmine à plus de 2300 mètres d’altitude, et permet de passer par une zone très rocailleuse, la case déserte. La particularité de cet endroit ? On y trouve des cheminées de fée, des colonnes comme nous en avons vu plusieurs fois aux États-Unis (appelées à la bas des hoodoos). J’en profite aussi pour faire voler le drone !
Nous passons ensuite successivement le col de Vars, celui de la Bonette, puis le col de la Colmiane, où les coureurs du tour de France étaient passés quelques jours plus tôt.
Le midi, après le col de Vars, nous avons mangé à Barcelonnette, une belle petite ville de montagne, où nous avions déjà mis les pieds il y a une dizaine d’années. Nous y avions mangé dans un superbe restaurant mexicain, que nous avions retrouvé… mais fermé ! Dommage, une salade fera l’affaire !
Le col de la Bonette, plus haut col routier d’Europe
Comme le titre l’indique, le col de la Bonette, qui sépare la vallée de l’Ubaye de la vallée de la Tinée, est le plus haut col routier d’Europe (2860 m). Un point de vue est aménagé au sommet, et on distingue les environs à 360 degrés ! En revanche, ça caille, et on a même presque mal au crâne avec l’altitude ! Mais le paysage en vaut l’effort.
Direction la Gordolasque
Après un dernier col (La Colmiane) sans intérêt (surtout parce que j’étais bloqué derrière un vieux à 15 à l’heure…), nous débarquons enfin 5-6h de route après dans la vallée qu’on visait depuis le début, la vallée de la Vésubie, d’où nous grimperons vers la vallée adjacente de la Gordolasque, terme de notre voyage. On y trouve déjà le long de la route une belle chute d’eau.
Sinon, un voyage des sangliers voyageurs sans galère de logement n’étant pas une vrai voyage (quand ce n’est pas la valise), nous avons eu la bonne surprise en arrivant à l’hôtel de voir que notre réservation avait été annulée par Hotel.com (que nous boycotterons maintenant), sans même nous prévenir, ni même nous donner une explication… Je tirerais cette histoire au clair plus tard, et en attendant, heureusement, l’hôtel d’à coté à des dispo ! OUF !
A bientôt pour le résumé de nos deux derniers jours en montagne, avant de mettre le cap sur la Grande Bleue