La journée de transition…
Hola que tal ! Nous sommes maintenant dans le nord de l’île de Tenerife, puisque nous avons quitté la bananeraie nous servant de lieu de base au sud hier matin ! Forcément, cette journée de transition n’a pas été très riche en visite, d’autant que Manon a été un peu grognon la seconde partie de la journée ! La journée avait bien commencé, puisque nous avons rejoint Santa Cruz de Tenerife en fin de matinée, la capitale de l’île, sous un soleil radieux. On avait choisi de passer un peu de temps au Parque Maritime, une sorte de piscine géante en extérieur ! On pensait que ce serait cool, surtout pour Manon… mais l’eau était un peu froide (eau de mer injectée dans les piscines, à seulement 20-21°C), et nous y sommes restés environ une demi-heure seulement ! Bon, en même temps, c’est le genre d’endroit qu’on kiffe moyennement… trop de monde, trop touristique ! En tout cas, pour des enfants plus grands, ça peut être top.
Un restaurant plus tard, et nous voilà partis pour une visite bien plus intéressante à mon sens ! Juste à coté du parc maritime se trouve une vaste palmeraie construite en mode écologique sur une ancienne décharge à ciel ouvert ! C’est difficile d’imaginer que se trouve sous nos pieds des mètres de débris. Bien entendu, c’est maintenant un beau parc, avec des essences de palmiers (et autres plantes) d’un peu partout dans le monde ! D’ailleurs saviez-vous qu’il existe près de 2.500 espèces différentes ? On retrouve même des palmiers originaires d’Hawaï, souvenirs souvenirs ! L’endroit se visite assez rapidement (environ 1h), mais c’est un bel endroit qu’on recommande (sauf la chaleur…) ! L’idée de transformer un endroit pollué en un espace durable, en outre, en utilisant de l’eau recyclée, des végétaux broyés, sans aucune utilisation d’insecticides et engrais, nous a beaucoup plu. C’est une belle initiative et cela donne à réfléchir sur les pistes d’aménagement qui pourraient exister à l’avenir.
Voilà pour cette journée ! Pour le reste, le repos est de mise, notre petite Manon en avait besoin. Voyager avec un enfant, c’est savoir adapter le programme 😉 ! Elle a bien rechargé les batteries, et est de meilleure composition ce lundi ! Le logement où nous sommes maintenant se trouve dans le nord de l’île, la côte plus humide et plus verte de l’île de Tenerife ! C’est très différent de la côte sud, mais c’est tout aussi beau ! Voyez par vous même le magnifique coucher de soleil d’hier soir !
Rendez-vous manqué avec le sommet du Teide…
Ce matin, j’ai laissé les filles seules à l’appartement, car j’avais réservé il y a quelques mois le « droit » de monter au sommet du Teide (c’est soumis à autorisation, et interdit aux enfants de moins de 13 ans). Pour cela, deux solutions depuis la base du volcan, soit par le téléphérique, soit par une longue et dure randonnée. N’ayant pas toute la journée devant moi, j’avais choisi la deuxième solution… et malheureusement, alors que j’étais en route depuis déjà une grosse demi-heure, j’ai reçu un sms me disant que les conditions météorologiques empêchaient le fonctionnement du téléphérique… Bon c’est raté ! Tant pis, quitte à être dans le parc, autant en profitez quelques heures avant de rejoindre Élodie et Manon. J’enchaine donc les points de vue sur la route panoramique qui mène au volcan par le nord (nous étions venus par le sud la dernière fois). C’est encore une fois magique ! L’arrêt au centre des visiteurs d’El Portillo est intéressant, ils ont toute une collection de vidéos explicatives sur le fonctionnement et l’histoire géologique des îles Canaries, c’est passionnant !
Après être allé jusqu’au pied du volcan, je décide de repartir en prenant encore une autre route, celle qui redescend vers l’est de l’île (vers Santa Cruz), et bien m’en a pris ! C’est surement la route la plus sympa des 3 principales permettant d’accéder au volcan ! On croise d’abord la route de l’observatoire astronomique, l’un des plus efficaces au monde (le ciel nocturne étant parfaitement dégagé ici), puis on rentre de nouveau dans la forêt de pin des Canaries, la fameuse Corona Forest. De là, on suit une ligne de crêtes entre le sud et le nord de l’île permettant d’apercevoir alternativement les deux régions, et certaines autres îles canariennes (notamment Gran Canaria et La Palma).